Titre : |
Le voyageur sans bagages : suivi de le bal des voleurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean ANOUILH ((1910 - 1987)), Auteur |
Editeur : |
FOLIO |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-036759-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Fiction:Théâtre
|
Mots-clés : |
roman comédie pièce de théâtre théâtre classique identité mémoire bourgeoisie amnésie drame passé humour première guerre mondiale guerre famille france auteur français littérature française français 20ème siècle |
Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Je ne suis pas Jacques Renaud ; je ne reconnais rien ici de ce qui a été à lui. Un moment, oui, en vous écoutant parler, je me suis confondu avec lui. Je vous demande pardon. Mais, voyez-vous pour un homme sans mémoire, un passé tout entier, c'est trop lourd à endosser en une seule fois. Si vous voulez me faire plaisir, pas seulement me faire plaisir, me faire du bien, vous me permettriez de retourner à l'asile. Je plantais des salades, je cirais les parquets. Les jours passaient... Mais même au bout de dix-huit ans - une autre moitié exactement de ma vie - ils n'étaient pas parvenus, en s'ajoutant les uns aux autres, à faire cette chose dévorante que vous appelez un passé. |
Le voyageur sans bagages : suivi de le bal des voleurs [texte imprimé] / Jean ANOUILH ((1910 - 1987)), Auteur . - FRANCE : FOLIO, [s.d.]. ISBN : 978-2-07-036759-7 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Fiction:Théâtre
|
Mots-clés : |
roman comédie pièce de théâtre théâtre classique identité mémoire bourgeoisie amnésie drame passé humour première guerre mondiale guerre famille france auteur français littérature française français 20ème siècle |
Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Je ne suis pas Jacques Renaud ; je ne reconnais rien ici de ce qui a été à lui. Un moment, oui, en vous écoutant parler, je me suis confondu avec lui. Je vous demande pardon. Mais, voyez-vous pour un homme sans mémoire, un passé tout entier, c'est trop lourd à endosser en une seule fois. Si vous voulez me faire plaisir, pas seulement me faire plaisir, me faire du bien, vous me permettriez de retourner à l'asile. Je plantais des salades, je cirais les parquets. Les jours passaient... Mais même au bout de dix-huit ans - une autre moitié exactement de ma vie - ils n'étaient pas parvenus, en s'ajoutant les uns aux autres, à faire cette chose dévorante que vous appelez un passé. |
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