Les chemins de la liberté, 2. Le sursis / Jean-Paul SARTRE

Public ISBD Titre de série : Les chemins de la liberté, 2 Titre : Le sursis Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Paul SARTRE, Auteur Editeur : FOLIO Importance : 499 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-036866-2 Langues : Français (fre) Index. décimale : 843 Littérature Française : fiction Résumé : Septembre 1938, la France et l'Angleterre tentent par la diplomatie de préserver la paix face à l'Allemagne d'Hitler qui est de plus en plus offensif. Mathieu, Boris, Daniel, Ivich et d'autres personnages de "l'Age de raison", dispersés au quatre coins de la France, vivent chacun leur vie dans l'attente d'être appelé comme réserviste dans l'armée ou bien de faire des choix existentiels. Un couple en Tchécoslovaquie écoute avec angoisse près de la radio l'issue des négociations, qui peut signifier l'invasion de leur pays ou non. Philippe fuit sa famille pour s'opposer à son père général. La population, des élites aux personnes handicapées, vit dans l'attente du discours d'Hitler qui sera prononcé quelques jours plus tard...peut être les jours les plus longs de leur vie ! Dans ce deuxième tome de la série "Les chemins de la Liberté", Jean Paul Sartre nous décrit, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, l'angoisse de toutes les couches sociales de la population. Guerre ou pas, il utilise ce contexte pour réfléchir, à travers un enchevêtrement de personnages, sur ce qu'est la liberté. Dans un style inspiré du cinéma, il fait défiler les actes et les pensées de ses héros, pour nous plonger au plus près de l'ambiance mondiale au moment de cette crise de Munich. Extrait ( Samedi 24 Septembre ) : Il y eut un bref silence puis il entendit la voix incertaine de son frère : - Qu'est-ce que tu veux dire? - Eh bien, je ne pense rien du tout. - Si tu veux, dit Jacques avec un agacement imperceptible. Tu ne penses rien mais tu es désespéré, c'est la même chose. Mathieu se força à relever la tête et à sourire : - Je ne suis pas désespéré non plus. - Enfin, dit Jacques, tu ne vas pas me faire croire que tu pars résigné, comme un mouton qu'on mène à l'abattoir? - Ben, dit Mathieu, je lui ressemble tout de même un peu, au mouton, tu ne trouves pas? Je pars parce que je ne peux pas faire autrement. Après ça, que cette guerre soit juste ou injuste, pour moi, c'est très secondaire. Les chemins de la liberté, 2. Le sursis [texte imprimé] / Jean-Paul SARTRE, Auteur . - FRANCE : FOLIO, [s.d.] . - 499 pages. ISBN : 978-2-07-036866-2 Langues : Français (fre) Index. décimale : 843 Littérature Française : fiction Résumé : Septembre 1938, la France et l'Angleterre tentent par la diplomatie de préserver la paix face à l'Allemagne d'Hitler qui est de plus en plus offensif. Mathieu, Boris, Daniel, Ivich et d'autres personnages de "l'Age de raison", dispersés au quatre coins de la France, vivent chacun leur vie dans l'attente d'être appelé comme réserviste dans l'armée ou bien de faire des choix existentiels. Un couple en Tchécoslovaquie écoute avec angoisse près de la radio l'issue des négociations, qui peut signifier l'invasion de leur pays ou non. Philippe fuit sa famille pour s'opposer à son père général. La population, des élites aux personnes handicapées, vit dans l'attente du discours d'Hitler qui sera prononcé quelques jours plus tard...peut être les jours les plus longs de leur vie ! Dans ce deuxième tome de la série "Les chemins de la Liberté", Jean Paul Sartre nous décrit, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, l'angoisse de toutes les couches sociales de la population. Guerre ou pas, il utilise ce contexte pour réfléchir, à travers un enchevêtrement de personnages, sur ce qu'est la liberté. Dans un style inspiré du cinéma, il fait défiler les actes et les pensées de ses héros, pour nous plonger au plus près de l'ambiance mondiale au moment de cette crise de Munich. Extrait ( Samedi 24 Septembre ) : Il y eut un bref silence puis il entendit la voix incertaine de son frère : - Qu'est-ce que tu veux dire? - Eh bien, je ne pense rien du tout. - Si tu veux, dit Jacques avec un agacement imperceptible. Tu ne penses rien mais tu es désespéré, c'est la même chose. Mathieu se força à relever la tête et à sourire : - Je ne suis pas désespéré non plus. - Enfin, dit Jacques, tu ne vas pas me faire croire que tu pars résigné, comme un mouton qu'on mène à l'abattoir? - Ben, dit Mathieu, je lui ressemble tout de même un peu, au mouton, tu ne trouves pas? Je pars parce que je ne peux pas faire autrement. Après ça, que cette guerre soit juste ou injuste, pour moi, c'est très secondaire.

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Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
2824	843 SAR	Livre	CDI Lycée Maurice Delafosse	Roman	Disponible

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