Titre : |
Le rapport de Brodeck |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe CLAUDEL, Auteur |
Editeur : |
STOCK |
Importance : |
380 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-12572-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Fiction:Roman
|
Mots-clés : |
Littérature roman roman historique histoire racisme mémoire drame goncourt des lycéens village lâcheté nazisme seconde guerre mondiale camps de concentration shoah meurtre France littérature française 21ème siècle après-guerre. |
Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache.
Moi je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.
Mais les autres m'ont forcé : "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études." J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront." |
Le rapport de Brodeck [texte imprimé] / Philippe CLAUDEL, Auteur . - FRANCE : STOCK, [s.d.] . - 380 pages. ISBN : 978-2-253-12572-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Fiction:Roman
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Mots-clés : |
Littérature roman roman historique histoire racisme mémoire drame goncourt des lycéens village lâcheté nazisme seconde guerre mondiale camps de concentration shoah meurtre France littérature française 21ème siècle après-guerre. |
Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache.
Moi je n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.
Mais les autres m'ont forcé : "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études." J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront." |
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