Titre : |
La petite fille de Monsieur Linh |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe CLAUDEL, Auteur |
Editeur : |
STOCK |
Importance : |
160 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-234-05774-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Sciences humaines:Histoire
|
Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Monsieur Linh est réfugié d'un pays dévasté par la guerre ; un pays d'Asie, le Vietnam peut-être. On ignore tout ou presque de Monsieur Linh. Ce conflit lui a pris tous les siens, sauf sa « petite fille », Sang Diû (Matin Doux), un nourrisson de six semaines à peine. Il débarque, sur cette terre d'asile, par un jour gris de novembre. Pour lui, elle n'a ni saveurs, ni odeurs. Il voit encore des paysages, des matins lumineux, la marche lente des buffles dans les rizières, l'ombre basse des grands banians à l'entrée de son village. Il porte une valise légère qui contient les effets de l'enfant et un petit sac dans lequel il a glissé une poignée de terre, la terre noire de son pays. Le vieil homme est conduit, avec d'autres réfugiés dans un centre d'accueil. Il serre contre son cour Sang Diû. Dans ce dortoir, les hommes et femmes l'observent du coin de l'?il, raillant ce vieillard et son nourrisson à qui l'on trouve de bien curieuses manières. Après quelque temps, Monsieur Linh ose s'aventurer dans la grande ville, portant tendrement l'enfant dont il ne se sépare jamais et qui dort paisiblement. Elle est très sage et ne pleure pas. |
La petite fille de Monsieur Linh [texte imprimé] / Philippe CLAUDEL, Auteur . - FRANCE : STOCK, [s.d.] . - 160 pages. ISBN : 978-2-234-05774-6 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Sciences humaines:Histoire
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Index. décimale : |
840 Littérature française |
Résumé : |
Monsieur Linh est réfugié d'un pays dévasté par la guerre ; un pays d'Asie, le Vietnam peut-être. On ignore tout ou presque de Monsieur Linh. Ce conflit lui a pris tous les siens, sauf sa « petite fille », Sang Diû (Matin Doux), un nourrisson de six semaines à peine. Il débarque, sur cette terre d'asile, par un jour gris de novembre. Pour lui, elle n'a ni saveurs, ni odeurs. Il voit encore des paysages, des matins lumineux, la marche lente des buffles dans les rizières, l'ombre basse des grands banians à l'entrée de son village. Il porte une valise légère qui contient les effets de l'enfant et un petit sac dans lequel il a glissé une poignée de terre, la terre noire de son pays. Le vieil homme est conduit, avec d'autres réfugiés dans un centre d'accueil. Il serre contre son cour Sang Diû. Dans ce dortoir, les hommes et femmes l'observent du coin de l'?il, raillant ce vieillard et son nourrisson à qui l'on trouve de bien curieuses manières. Après quelque temps, Monsieur Linh ose s'aventurer dans la grande ville, portant tendrement l'enfant dont il ne se sépare jamais et qui dort paisiblement. Elle est très sage et ne pleure pas. |
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