Titre : |
La retraite sentimentale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sidonie Gabrielle COLETTE (1873 - 1954) , Auteur |
Editeur : |
FOLIO |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-036135-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Fiction
|
Mots-clés : |
récits littérature roman classique biographie roman d'amour campagne solitude écrivain femme mort psychologie amour voyages animaux homosexualité adolescence france littérature française auteur français 20ème siècle |
Index. décimale : |
843 Littérature Française : fiction |
Résumé : |
« Il y a un mois environ que je suis à Casamène, - un mois que Renaud gèle, là-haut, tout en haut de l'Engadine. Ce n'est pas du chagrin que j'endure, c'est une espèce de manque, d'amputation, un malaise physique si peu définissable que je le confonds avec la faim, la soif, la migraine ou la fatigue. Cela se traduit par des crises courtes, des bâillements d'inanition, un écœurement malveillant.
Mon pauvre beau ! Il ne voulait rien me dire, d'abord : il cachait sa neurasthénie de Parisien surmené. Il s'était mis à croire aux vins de coca, aux pepto-fers, à toutes les pepsines, et un jour il s'est évanoui sur mon cœur... Il était trop tard pour parler de campagne, de régime doux, de petit voyage : tout de suite, j'ai deviné, sur des lèvres réticentes du médecin, le mot de sanatorium... » |
La retraite sentimentale [texte imprimé] / Sidonie Gabrielle COLETTE (1873 - 1954) , Auteur . - FRANCE : FOLIO, [s.d.]. ISBN : 978-2-07-036135-9 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Fiction
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Mots-clés : |
récits littérature roman classique biographie roman d'amour campagne solitude écrivain femme mort psychologie amour voyages animaux homosexualité adolescence france littérature française auteur français 20ème siècle |
Index. décimale : |
843 Littérature Française : fiction |
Résumé : |
« Il y a un mois environ que je suis à Casamène, - un mois que Renaud gèle, là-haut, tout en haut de l'Engadine. Ce n'est pas du chagrin que j'endure, c'est une espèce de manque, d'amputation, un malaise physique si peu définissable que je le confonds avec la faim, la soif, la migraine ou la fatigue. Cela se traduit par des crises courtes, des bâillements d'inanition, un écœurement malveillant.
Mon pauvre beau ! Il ne voulait rien me dire, d'abord : il cachait sa neurasthénie de Parisien surmené. Il s'était mis à croire aux vins de coca, aux pepto-fers, à toutes les pepsines, et un jour il s'est évanoui sur mon cœur... Il était trop tard pour parler de campagne, de régime doux, de petit voyage : tout de suite, j'ai deviné, sur des lèvres réticentes du médecin, le mot de sanatorium... » |
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