Titre : |
Ethique à Nicomaque |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
ARISTOTE (384 av. J.-C. - 322 av. J.-C.), Auteur |
Editeur : |
Le livre de poche |
Collection : |
Les Classiques de la PHILOSOPHIE |
Importance : |
446 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-05772-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Essai Sciences humaines Sciences humaines:Philosophie:Philosophie antique
|
Mots-clés : |
philosophie antique essai philosophique grèce antique |
Index. décimale : |
185 Philosophie d'Aristote |
Résumé : |
Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. |
Ethique à Nicomaque [texte imprimé] / ARISTOTE (384 av. J.-C. - 322 av. J.-C.), Auteur . - FRANCE : Le livre de poche, [s.d.] . - 446 pages. - ( Les Classiques de la PHILOSOPHIE) . ISBN : 978-2-253-05772-7 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Essai Sciences humaines Sciences humaines:Philosophie:Philosophie antique
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Mots-clés : |
philosophie antique essai philosophique grèce antique |
Index. décimale : |
185 Philosophie d'Aristote |
Résumé : |
Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse. |
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